Péage de Saint-Avold : toujours plus de stupéfiants lors des contrôles


par Cédric Kempf
jeudi 12 mai 2022 à 05:06

Péage de Saint-Avold : toujours plus de stupéfiants lors des contrôles

Une nouvelle fois, les gendarmes ont constaté plusieurs infractions sur l’autoroute A4 ce mercredi après-midi.

Les contrôles sont réguliers au péage de Saint-Avold. Et il n’en a pas fallu beaucoup pour trouver des stupéfiants, des excès de vitesse ou encore des défauts d’assurance.

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Alors, on va juste procéder à une vérification avec le chien, il faudra descendre du véhicule s'il vous plait, et vous maintenir à distance.

Cette fois, les gendarmes ont pu compter sur la présence de Xéna, un berger malinois de 10 ans, pour chercher de la drogue. Au bout de la laisse, on retrouve son maître l’adjudant Eric Dimni du PSIG de Vittel.

La chienne gratte au niveau d'un endroit où il y a de la matière et ensuite elle se met assise, ce que l'on appelle un marquage passif.

Et le duo ne s’est pas déplacé pour rien selon le Lieutenant Jonathan Guillou, le commandant du peloton autoroutier de Saint-Avold.

Le bilan, malheureusement, est défavorable puisqu'à l'heure où je vous parle on a deux rétentions du permis de conduire, une rétention pour une conduite sous stupéfiants et une rétention pour un gros excès de vitesse.

Les stupéfiants sont même un véritable fléau dans le secteur. Au mois de mars, en Moselle, c’était la raison principale de la perte du permis.

Le peloton d'autoroute, depuis octobre-novembre, ce qui est sûr, c'est qu'on a une recrudescence des conduites sous produits stupéfiants, ça c'est net, clair et précis.

Le sous-préfet de Forbach, Bruno Charlot, récemment installé, n’est pas surpris des constats faits dans son arrondissement.

Il est conforme à tous ceux auxquels j'ai pu assister ailleurs, avec hélas les mêmes résultats, les mêmes infractions détectées, donc on voit bien qu'il ne faut surtout pas lever le pied sur ce type de contrôles.

Pour le Lieutenant Nicolas Guillemin commandant en second de l’EDSR Moselle, il ne faut pas baisser les bras et continuer la pédagogie.

La pédagogie paie tout le temps. Sur la route en fait, c'est un circuit, il y a toujours des nouveaux usagers qui arrivent, d'autres qui s'en vont... Bref, c'est un cycle, c'est comme l'école.

Et pour éviter la répression, mieux vaut éviter les infractions.


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