Débrayage chez Fonderie Lorraine à Grosbliederstroff, les syndicats s’inquiètent pour l’avenir du site

À l’appel des syndicats FO, CGT, CFDT et CFTC, une opération de débrayage a débuté ce mardi 6 mai chez Fonderie Lorraine à Grosbliederstroff. Réunis ce matin, les syndicats nous confient leur inquiétude.
Alors qu’une réunion en vue d’un plan de sauvegarde de l’emploi devait avoir lieu hier, ce mardi 6 mai, entre la direction et les syndicats, les négociations ne se sont pas déroulées comme prévu. Selon le porte-parole de la CGT, la direction ne remplit pas sa part du contrat.
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La direction est arrivée en réunion en nous disant qu’ils n’avaient aucun document à nous fournir (ndlr : documents demandés par les représentants syndicaux) pour commencer ces négociations. Ils nous ont dit que depuis mercredi dernier, ils ont été informés du chiffre d’affaires de -17% sur l’année 2026. Suite à ça, le directeur nous dit que la situation n’est pas viable, qu’il ne sait pas comment faire. Comme ça fait un moment qu’on fait pas mal d’efforts pour maintenir la société debout, on a décidé de faire un débrayage sur les trois équipes.
Actuellement, l’équipementier automobile compte 345 embauchés permanents ainsi que des intérimaires sur le site de Grosbliederstroff. Les syndicats attendent maintenant des informations concrètes de la part de la direction et n’excluent pas de reprendre le mouvement dès lundi.
En 2023, les syndicats s’étaient déjà mobilisés pour réclamer des augmentations de salaire en raison de l’accroissement de l’activité.