''Arrêtez de vous embrasser'' : Les autorités sanitaires inquiètent face à une hausse des cas de coronavirus dans le Grand Est


par Margot Benabbas
lundi 20 juillet 2020 à 13:26

''Arrêtez de vous embrasser'' : Les autorités sanitaires inquiètent face à une hausse des cas de coronavirus dans le Grand Est

Les autorités sanitaires du Grand Est constatent une légère hausse du nombre de cas de coronavirus. Les responsables de l’Agence Régionale de Santé et de Santé Publique France parlent de « frémissements », tout particulièrement dans les Vosges, le Haut-Rhin et en Moselle. Lors d’une conférence de presse, Marie-Ange Desailly-Chanson, directrice générale de l’ARS Grand Est a appelé les habitants à la vigilance.

On voit qu'un certain nombre de cluster sont liés à des rassemblements publics ou privés/familiaux, s'il vous plaît respectez les règles barrières, la distanciation. Si vous devez vous rassembler, plutôt dehors qu'à l'intérieur. Et il y a quand même une chose que je vois réapparaître et qui est à bannir ce sont les bises. Arrêtez de vous embrasser c'est comme ça que le virus est transmis.   

La semaine du 13 au 19 juillet, 298 nouveaux cas de COVID-19 ont été enregistrés soit 2 fois plus que les semaines précédentes.Selon Marie-Ange Desailly-Chanson, ce sont surtout les jeunes, notamment les trentenaires, qui sont responsable de cette hausse. Elle a un message à leur faire passer :

C'est vrai que les jeunes font peu d'hospitalisation et de réa, mais ils en font. S'il vous plaît, ne jouez pas à la roulette russe. Cette maladie est dangereuse, vous pouvez vous retrouver en réa, vous pouvez décéder même si vous êtes jeune. 

La situation n'a rien de catastrophique pour l’instant selon Michel Vernay, épidémiologiste et responsable de Santé publique France dans la région, mais il faut absolument éviter de se relâcher. La Moselle est l’un des territoires où il y a le plus de cas, voici l’explication :

Il y a des cluster. C'est plutôt le nord de la Moselle qui est concerné. On sait également que le Luxembourg a une politique très intense de tests. Il teste en particulier ses travailleurs frontaliers. Donc il y a un certain nombre de personnes, souvent asymptomatiques, qui sont diagnostiquées au Luxembourg et qui ensuite sont pris en charge par l'Assurance Maladie.   

L’ARS demande à la population de se faire tester au moindre doute. Actuellement 865 personnes sont toujours hospitalisées dans la région dont 39 en réanimation.


Un site fièrement propulsé par