Bitche : guéri du cancer, Florian témoigne pour ''briser les tabous''


par Margot Benabbas
lundi 29 novembre 2021 à 07:14

Bitche : guéri du cancer, Florian témoigne pour ''briser les tabous''

Le mois de novembre c’est le mois de sensibilisation au dépistage des cancers masculins. A cette occasion, nous avons rencontré Florian Wagner. Ce Bitchois de 31 ans est aujourd’hui guéri après avoir eu un cancer du testicule. Il souhaite à présent briser les tabous. C’est l’histoire du jour de la rédaction.

Son N°1 - Bitche : guéri du cancer, Florian témoigne pour ''briser les tabous''

Tout a commencé alors que Florian venait d’avoir 18 ans.

J'étais à l'époque scolarisé en terminale à Bitche, l'année de mon bac. C'était moins d'un mois après mon 18ème anniversaire, au mois de février, j'avais commencé à ressentir des douleurs ce qui avait entraîné des examens pour déterminer l'origine de ces douleurs en bas du ventre. Donc des échographies etc.   

Finalement, il s’agissait d’une tumeur. 2 semaines après le diagnostic, Florian subit une ablation. Il sera ensuite suivi tous les mois et subira des séances de chimiothérapie qui ne l’empêcheront pas de passer son bac.

Suite à ces quelques mois de traitement de chimiothérapie j'ai donc eu une surveillance les 10 années qui ont suivi. Tout ça s'est terminé pour moi en 2018. 

Ça fait 3 ans que le professeur des écoles, actuellement à Rohrbach-lès-Bitche est donc guéri. Avec le recul, il sait aujourd’hui que la maladie l’a poussé à vivre sa vie différemment.

J'étais assez timide de nature et j'ai commencé le théâtre. Je suis quelqu'un qui a beaucoup beaucoup le vertige et j'ai fait un saut en parachute et un saut à l'élastique. C'est peut-être des détails mais c'est des défis que j'avais envie de me lancer en sachant que j'avais vécu tout ça et que j'étais capable de le faire.  

Après avoir été malade, Florian a également commencé à s’investir dans des associations qui accompagnent les enfants malades.

Briser les tabous

Aujourd’hui s’il a décidé de témoigner. C’est pour briser les tabous.

Il n'y a pas de tabou, il ne faut pas hésiter à consulter. Il vaut mieux aller consulter une fois de trop que pas du tout. Si on a des douleurs, un testicule plus gros que l'autre. Souvent, c'est un des symptômes. Ou bien, si on a des douleurs en bas du ventre. Les chances de guérison augmentent énormément avec la précocité du diagnostic.   

Il faut savoir que le cancer du testicule est le cancer le plus fréquent de l’adulte jeune entre 15 et 35 ans.


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