Puttelange-aux-Lacs : Kaci prépare son couscous ''les yeux fermés'' depuis 2008


par Margot Benabbas
vendredi 10 septembre 2021 à 07:42

Puttelange-aux-Lacs : Kaci prépare son couscous ''les yeux fermés'' depuis 2008

La rédaction vous emmène aujourd’hui à Puttelange-aux-Lacs manger un bon couscous. Notre histoire du jour est celle de la Couscoussière et surtout de Kaci Ouldhada, son gérant.

Son N°1 - Puttelange-aux-Lacs : Kaci prépare son couscous ''les yeux fermés'' depuis 2008

Le matin, Kaci se lève tôt pour venir préparer son couscous. Et seulement son couscous, puisqu’ici c’est l’unique plat à la carte.

Tu viens ici, tu manges du couscous ! 

Des couscous, il en a déjà préparé des milliers…

Des milliards même peut-être... 

Nombreux sont les habitués à venir manger chez lui pour sa recette. Pourtant, pour Kaci, il n’y a rien de compliqué là-dedans.

Je peux le faire sans regarder, avec les yeux fermés. C'est pas un truc compliqué. C'est juste un couscous ! 

Semoule, légumes, agneau, poulet entier ou encore boulettes de viande… la recette est la même depuis qu’il a racheté le restaurant en 2008 à des membres de sa famille.

Elle vient du bled ! C'est le couscous du bled, quoi. Le couscous d'Algérie, des montagnes. 

Kaci est originaire de Kabylie. Le franco-algérien est arrivé en France à 28 ans. D’abord à Paris, puis à Puttelange-aux-lacs et il n’a plus jamais voulu partir.

Je suis venu pour 2 mois ici, ça fait 21 ans maintenant je suis pas reparti. C'est vrai, je devais remplacer ma tante ici 2 mois et puis je suis plus reparti. J'aime bien le village, j'aime bien tout le monde ici, c'est sympa. 

Malgré les difficultés, Kaci peut compter sur ses habitués

Ce matin, en cuisine, ils sont 4 à couper des légumes. Difficile de prévoir à l’avance combien de clients il y aura aujourd’hui.

Il y a des hauts et des bas. Il faut pas croire que ça tourne, ça tourne... Des fois ça marche pas trop non plus. Des fois on fait beaucoup, des fois moyen, des fois y'a rien. On va dire qu'on survit. 

 

Parfois, Kaci préfère fermer le restaurant à la dernière minute plutôt que d’avoir trop de pertes…

J'ai jeté déjà des marmites et des marmites...

Des restes qui finissent chez les cochons, lapins et poules. Heureusement, il peut compter sur de nombreux habitués, plutôt des anciens, qu’il accueille toujours avec deux ingrédients : du couscous et de la convivialité.

Y'a pas de chichi. Pose lui la marmite, il y a du couscous et la viande et une bouteille de rouge et c'est parti ! Tu veux encore des légumes, je te ramène des légumes.  


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