Lambach : Après plusieurs emplois, Didier Laglasse vit enfin de sa passion pour le bois


par Margot Benabbas
lundi 24 avril 2023 à 08:53

Après plusieurs emplois, Didier Laglasse vit enfin de sa passion pour le bois

A Lambach, dans le pays de Bitche, Didier et Solange fabriquent des objets de déco en bois, uniques et de saison. « A chaque saison sa déco », c’est le nom de la société créée par Didier Laglasse en 2019. On est allé jeter un coup d’œil dans son atelier, chez lui, à Lambach.

Son N°1 - Après plusieurs emplois, Didier Laglasse vit enfin de sa passion pour le bois

Solange travaille là, moi je travaille en partie ici...

Didier a 61 ans et c’est chez lui, avec sa compagne Solange qu’il passe ses journées au contact du bois.

On prépare toutes les pièces, il y a une partie qui est faite à Sarreguemines, toute la découpe. On les emmène ici, elles sont poncées, travaillées, et ensuite elles partent à la peinture pour celles qui sont peintes. 

Plus de 1000 pièces par an sont réalisées ici à partir du bois de nos forêts.

Ici on est à la source, juste à côté on a une scierie, il y a des scieries tout autour auprès desquelles je me fournis. Il y a un peu de bois de récupération, et le bouleau on a la possibilité d'aller le chercher dans la forêt de Zetting. 

Didier dessine les objets et ensuite, il les crée de ses mains. Si en hiver, il fabrique une multitude de sapins, en ce moment ce sont les tulipes pour le printemps. Sur son établi ce matin, il y a des cœurs en bois.

Là, actuellement, on travaille des pièces qui vont être peintes et ça va donner finalement un objet qui va être comme ça... On travaille avec des municipalités au niveau des mariages pour ça. Et ils offrent ça pour les mariages, les PACS. 

Le couple fabrique également des objets de déco pour des hôtels de Suisse ou encore de Chamonix. Tous les deux sont autodidactes et pour Didier, la passion a commencé tout petit.

Moi j'ai toujours été un passionné du bois, depuis tout petit je trainais dans les ateliers bois avec mon papa et puis c'est resté. 

Originaire de Behren-lès-Forbach, l’artisan a eu plusieurs vies : il a travaillé à la mine, a tenu des vidéoclubs à Sarreguemines avant de rejoindre la Smart. La passion a finalement pris le dessus pour sa fin de carrière malgré les difficultés.

Il faut vraiment travailler pour pouvoir vivre à deux de notre travail, mais ça va, ça va ! Regardez, on est là ! On se porte bien ! 

Un moment donné, on se rend compte qu'on a besoin de faire ce qu'on aime. J'ai toujours aimé tout ce que j'ai fait, mais Smart ça n'a pas été ma passion, ça a été mon travail, ça, c'est ma passion. 


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