À l'approche de Pâques, nous sommes allés à la rencontre de jeunes artisans chez Julien M


par Lucas Michels
vendredi 29 mars 2024 à 06:21

À l'approche de Pâques, nous sommes allés à la rencontre de jeunes artisans chez Julien M

Dans 2 jours, c’est Pâques et qui dit Pâques dit chocolat. Lors de cette période où le chocolat est roi, nous sommes allés à la rencontre d'Alan Wetzen et Agathe Faron, apprentis en pâtisserie et chocolaterie, chez Julien M à Œting.

Son N°1 - À l'approche de Pâques, nous sommes allés à la rencontre de jeunes artisans chez Julien M

À peine franchi les portes de l’atelier, un parfum de chocolat vous accueille à travers tout l’établissement. À 21 ans, Agathe et Alan sont en année de maîtrise, et tous les jours :

On fait les stocks de gâteaux, les stocks de macarons, quand c’est l’été, on fait les glaces, les cakes aussi, et après, ménage et on rentre à la maison.

Une période particulière

Et sur cette période de Pâques, il y a du travail.

Il faut préparer tous les décors pour les entremets spécifiques de Pâques, les sujets, les œufs, les poules. Il y a beaucoup.

D'où leur vient cette passion 

Alan a commencé à s’intéresser à la pâtisserie dès l’âge de 14 ans, et il a décidé d’en faire son métier.

En voyant les choses simples, j’ai toujours défié un peu les choses et d’une tarte classique, la revisiter, la faire plus sophistiquée, et c’est ce qui m’a poussé à aller plus loin, pour confectionner les choses.  

Agathe a appris la pâtisserie dès l’âge de 6 ans avec sa famille.

C’était à la maison, on faisait des petits biscuits, on avait déjà fait à l’époque quelques stages macaron et bûches avec ma mère et ma sœur, et ensuite, c’est resté. C’est ce truc de partage et qu’on soit tous réunis, c’était quelque chose qui me plaisait.

Et ce qu’il leur plaît surtout :

C’est de se dire qu’avec un rien, des œufs, du sucre et de la farine, on peut faire quelque chose et rendre les gens heureux, et nous être heureux aussi.

L'originalité 

Ils peuvent également inventer leurs propres créations.

Le patron, il est très ouvert sur ça, il nous laisse faire tout ce qu’on veut, utiliser la matière première qu’on veut, pour nous entraîner à nos examens, ou pour la production du week-end ou de la semaine. On peut les tester et les faire goûter à toute l’équipe, ils donnent leurs avis, puis on recommence.

- Agathe

On peut se perfectionner et on a quelqu’un qui est derrière nous.

- Alan

Avec les boutiques de Saint-Avold, Sarreguemines, et Œting, tous les jours, Agathe et Alan confectionnent plus de 290 pâtisseries. À la fin de leurs études, ils souhaiteraient continuer dans cette branche.


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