Niederstinzel : 25 millions d'euros pour des serres décarbonées et un coup de com' pour les agriculteurs bio

La ministre de l’Agriculture débloque 25 millions d’euros pour les maraichers bio. En visite à la ferme du Geroldseck à Niederstinzel, Annie Genevard veut les aider à installer des serres décarbonées. Elle affirme également vouloir continuer à communiquer massivement sur les produits bio, notamment via une nouvelle campagne nationale.
Son N°1 - 25 millions d'euros pour des serres décarbonées et un coup de com' pour les agriculteurs bio
Développer les productions bio
En numéro 1 sur Sarrebourg, c'est la carotte. On en fait pas mal, on fait 30 tonnes de carotte.
Nicolas Deom, le gérant de la ferme, veut faire passer un message à la ministre.
On est capable de faire ici en Moselle, de faire du légume en quantité et surtout en bio.
Aujourd’hui, la France est autosuffisante à 50% sur les fruits et les légumes. Ce n’est pas assez. Cette nouvelle aide à plusieurs enjeux selon la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard.
C'est une mesure qui était très attendue depuis plusieurs semaines déjà, et on voit que ça permet de décarboner la production, de résister davantage aux intempéries, de pouvoir produire plus précocément... Je rappelle que c'est un enjeu de souveraineté alimentaire.




Trouver des partenaires locaux
Adeline Deom, la co-gérante, soulève un problème. Celui de travailler avec les établissements scolaires.
J'ai un collège qui m'a démarché pour avoir une commande urgente, parce qu'il proposait un repas mosellan. Mes bras m'en sont tombés. Que propose-t-il le reste de l'année ?
Des efforts sont donc encore à faire du côté de l’État.
C'est vraiment quelque chose qu'il faut que je travaille avec ma collègue, la ministre de l'Education nationale, parce que c'est vraiment très dommage, d'autant plus que le circuit court est vertueux sur le plan de la consommation d'énergie.



Communiquer sur les produits bio
Cette visite intervient le jour des 40 ans du label « Agriculture biologique ». Jérémy Ditner, président de Bio en Grand-Est a souhaité l’interpeller.
On voulait alerter la ministre sur les problématiques que l'on rencontre en agriculture biologique, qui ne sont pas des problématiques de production, mais plutôt des problématiques d'écoulement des aliments que nous produisons sur nos fermes.
Une campagne de communication appelée « C’est bio la France » est donc lancée à la télé, sur le digital et les publicités extérieures numériques.
Le marché du bio a besoin d'être soutenu en ce moment, il est en légère dépression si je puis dire, il faut donc le soutenir. C'est la raison pour laquelle aujourd'hui se déploie une communication massive qui a été financée par mon ministère, à la hauteur de ce qui était prévu avec les acteurs du bio.
Au total, le ministère a cette année un budget de 700 millions d’euros pour soutenir l’agriculture bio.


