Forbach : La piscine olympique va produire du miel avec l'installation de 3 ruches

Environ 60 000 abeilles vont prendre refuge à la piscine olympique de Forbach dès 2026. C’est un nouveau partenariat qui vient d’être signé entre la communauté d’agglomération et l’un des membres du syndicat d’apiculteurs de Forbach. Au printemps prochain, trois ruches vont être installées sur le site pour que les abeilles puissent produire du miel.
Son N°1 - La piscine olympique va produire du miel avec l'installation de 3 ruches
Cette idée de ruches a germé dans la tête de Laurent Slavik, le directeur de la piscine.
On s'est dit qu'on a déjà le projet de déchloration naturelle de l'eau des bassins, on a le projet de nichoirs d'oiseaux, parce qu'on a une grande variété d'arbres dans le parc de la piscine, et donc l'idée des abeilles qui ont une place essentielle dans notre écosystème, pour la vie.
Baptiste Rapp, apiculteur, n’a pas hésité longtemps à signer une convention de trois ans avec l’Agglo.
Cela nous paraissaît avoir du sens puisqu'effectivement les abeilles ont besoin aussi d'avoir accès à l'eau, mais aussi dans le cadre de favoriser la biodiversité sur le site, et pourquoi pas accueillir le personnel de la piscine et éventuellement des scolaires, afin de monter des projets.
Il faudra attendre le retour des beaux jours pour démarrer ce partenariat à côté du bassin de déchloration naturelle afin que les abeilles puissent suivre leur cycle habituel de production.
Ce sont des ruches de type Langstroth, donc des ruches divisibles. En pleine saison, on va arriver autour des 20 000 abeilles par ruche et on va espérer des miels de printemps, des miels d'acacia, des miels d'été, et des miels de fleurs, donc des mélanges des fleurs du secteur.
Ce n’est ni la première, ni la dernière convention de ce type que va signer Jean-Claude Hehn, président de la communauté d’agglomération de Forbach.
On a déjà plusieurs sites, notamment la Carrière Simon, le Musée de la Mine, maintenant la piscine, et on va signer avec nos partenaires allemands également, l'implantation de ruches dans le jardin franco-allemand. C'est quelque chose qui nous tient à coeur, et qui s'inscrit dans le Plan Climat qu'on vient de signer.
Laurent Slavik et Baptiste Rapp espèrent pouvoir ensuite commercialiser ce miel pour défendre l’apiculture locale.