Départementales à Sarralbe : Pierre-Jean Didiot et Laurence Borysiak veulent apporter leur expérience au canton


par Cédric Kempf
jeudi 12 janvier 2023 à 06:45

Départementales à Sarralbe : Pierre-Jean Didiot et Laurence Borysiak veulent apporter leur expérience au canton
Bernard Clavé, maire de Holving (suppléant) / Mélanie Peiffer, aide-soignante (suppléante) / Pierre-Jean Didiot, maire de Sarralbe (candidat) / Laurence Borysiak, juriste (candidate)

Pierre-Jean Didiot et Laurence Borysiak sont candidats aux élections départementales du canton de Sarralbe. Le maire de Sarralbe et la juriste de Morhange veulent prendre la succession du binôme composé de Sonya Cristinelli-Fraiboeuf et de Romuald Yahiaoui. Le premier tour aura lieu ce dimanche.

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Le sujet du moment, c’est le pouvoir d’achat. Alors leur première promesse, c’est celle-ci.

C'est notre premier engagement : nous ne toucherons jamais à la fiscalité. Alors, vous allez me dire : "C'est un discours". Non ! Parce qu'à Sarralbe, depuis 21 ans, je n'ai jamais bougé la fiscalité.

En matière d’économie, le binôme veut être proche aussi des entreprises, comme l’a fait Pierre-Jean Didiot.

On s'est battu ! Battu pour préserver la pétrochimie. Hier, Solvay, aujourd'hui Inéos, qui est bien là. Leach International, nous en avons fait le premier employeur du canton, parce qu'on a été à côté d'eux, pour acheter des bâtiments, pour les rénover, pour construire leur centre de recherches. On a sauvé Sécofab, qui devait fermer, et aujourd'hui, c'est plus de 120 salariés.

L’élu de Sarralbe est prêt à apporter son expérience pour le canton.

Sa partenaire, de son côté, est prête à s’engager sur tous les sujets, et notamment son domaine de prédilection : l’éducation.

Ce que l'on voudrait faire, c'est mettre le repas à la cantine à 1 euro. Beaucoup de familles retirent leurs enfants de la cantine, parce que c'est trop cher. Ça permettrait à chaque jeune de pouvoir venir manger, donc rassasier, d'être plus concentré et éviter le décrochage.

La crèche et le périscolaire doivent être aussi accessibles financièrement à tout le monde. Enfin, le binôme n’oublie pas la santé puisque le canton est frappé par un désert médical.

Pourquoi ne pas prévoir des médecins qui seraient payés par le Conseil général ? Comme on l'a déjà fait dans certains domaines. Pourquoi ne pas prévoir un système qui serait calqué sur la PMI, la Protection Maternelle Infantile ? On aurait des mesures de soutien, des visites aux personnes âgées qui se retrouvent seules chez elles, isolées de tout.

Les deux candidats se battront également pour redéployer les services publics, lutter contre la fermeture des écoles ou encore favoriser les mobilités, en étant favorable au contournement Sarreguemines-Woustviller.


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