Grostenquin : Eau, sécurité routière, déjections humaines : les principaux chantiers du préfet pour le rassemblement évangélique

Trois axes d’amélioration sont dans le viseur du préfet de la Moselle pour la nouvelle édition du rassemblement « Vie et Lumière » à Grostenquin. La communauté tsigane prévoit de se réunir une dizaine de jours, fin août, sur l'ancienne base aérienne située le long de la départementale 79. Il ne reste que 5 semaines pour organiser cet événement de la meilleure des manières. On fait le point avec Pascal Bolot.
Son N°1 - Eau, sécurité routière, déjections humaines : les principaux chantiers du préfet pour le rassemblement évangélique
Avant toute chose, il faut comprendre pourquoi la commune de Grostenquin a de nouveau été retenue par l’État.
Il se trouve que les pistes qui ont été explorées, alternatives à Grostenquin, il y en a une cette année qui était, après vérification, trop petite et ne permettait pas d'avoir tout le monde, et l'autre qui était aussi intéressante, demandait des aménagements qu'on n'aurait pas pu réaliser dans les délais.
Quoi qu’il arrive, il n’y aura pas de retour en arrière, le préfet de la Moselle s’est donc déjà mis au travail.
Mon travail va consister au cours des prochaines semaines à me concentrer sur ce qui a été moins bien, et j'ai donc déjà identifié plusieurs points, notamment la question de l'eau, la question de la sécurité routière, et la question des salissures, des déjections humaines pour être clair.
Communication et transparence seront également les maitres mots dans les semaines qui viennent.
Je souhaite évidemment travailler au maximum avec les maires concernés, ils sont 5, il y a également la Communauté d'Agglomération dans laquelle se trouvent les communes. Il y a également d'autres parties prenantes, je pense bien sûr au monde agricole.
Pascal Bolot souhaite un événement sans aucun dérapage.
On fera tout pour faire en sorte qu'il n'y ait pas de choses à compenser et pas de choses à réparer, ça voudrait dire qu'il y a eu des choses qui n'ont pas été. On a un protocole qui est un protocole consistant, nourri, mais le tout, ce n'est pas de donner sa parole, le tout, c'est de la tenir, c'est-à-dire que les éléments qui sont dans le protocole soient effectivement exécutés par la suite de façon transparente et vérifiable des deux parties.
La préfecture promet que les effectifs de gendarmerie et de secours seront suffisants pour ce rassemblement mais aussi pour les missions quotidiennes dans le département.