Eric Schaeffer va gravir l’Everest… dans sa salle de sport à Sarreguemines
Pour finir l’année 2025 en beauté, Eric Schaeffer, 35 ans, originaire de Hambach, a décidé de se lancer un défi fou : gravir l’Everest sans sortir de sa salle de sport. C’est sur l’escalier, une machine de fitness du Basic-Fit de Sarreguemines, qu’il va passer sa journée du 23 décembre. Il va monter l’équivalent de 8849m, soit l’ascension du plus haut sommet du monde. Nous l’avons rencontré en plein entraînement.
Son N°1 - Eric Schaeffer va gravir l’Everest… dans sa salle de sport à Sarreguemines
Plusieurs fois par semaine, Eric Schaeffer se rend au Basic-Fit et monte sur l’escalier. Au programme aujourd’hui : 1h10 d’ascension en endurance fondamentale. Les marches se mettent en mouvement. Il n’y a plus qu’à mettre un pied devant l’autre.
Ça fait trois ans maintenant, qu’à chaque fois avant Noël, je me lance un défi un peu « bête ». L’année dernière, j’ai couru 84 km autour de chez moi, la veille de Noël. Un soir, avec ChatGPT, j’ai cherché « calcul ascension Everest avec le nom de la machine ». J’ai vu que ça avait déjà été fait dans le monde donc j’ai eu envie de me lancer.
Un défi insolite mais un entraînement sérieux
Habitué des sports d’endurance, le gérant d’une société dans le bâtiment a déjà relevé de nombreux défis.
J’ai déjà fait un Ironman, j’ai déjà fait un Ultra Trail de 120km, plein de trails de 15 à 70 bornes. J’ai fait l’ascension du Mont-Blanc, la vraie pour le coup !
Pour autant, il ne prend pas ce challenge à la légère et a mis en place un plan d’entraînement rigoureux.
Je fais une préparation comme pour un Ultra Trail, c’est-à-dire que je m’entraîne 4 fois par semaine. J’ai des sorties longues sur l’escalier, des sorties en fractionné, des sorties récupération active.

Le jour J, Eric devra monter 44 200 marches soit environ douze heures d’effort. Une prouesse physique, mais aussi un véritable défi mental.
Par exemple mon dernier Ultra, j’ai couru pendant 40 heures, mais honnêtement au bout de 10 ou 15 heures les jambes étaient déjà dans un état pitoyable après, c’est que la tête qui fait avancer.
Alors pour faire passer les douze heures d’effort, il a déjà tout prévu.
Je vais voir un peu la vie de tout le monde qui s’entraîne et il y a beaucoup de gens qui vont venir pendant la journée me soutenir. Certains vont faire de l’escalier à côté de moi le temps qu’ils peuvent, je pense que ça va bien passer.
Pour le ravitaillement, le sportif a aussi établi une stratégie.
Comme en Ultra. Je vais essayer de manger 60 à 90 grammes de glucides par heure et je vais alterner entre de l’eau et de la boisson de l’effort et ça va le faire.
Seul ombre au tableau, la machine s’arrête automatiquement au bout de 99 minutes. Eric devra donc la relancer et additionner le nombre de marches gravies.
« Ce que j’aime, c’est inspirer les gens »
Si le sportif aime se lancer des défis insolites, c’est pour lui, mais aussi pour les autres. Ancien obèse, c’est grâce à son frère qu’il s’est lancé dans le sport. Un cap qui a transformé sa vie et qu’il veut maintenant transmettre.
Ce que j’aime, c’est inspirer les gens. Quand je suis rentré de mon Ultra Trail, il y a plusieurs personnes qui m’ont dit « grâce à toi, je me suis inscrit sur mon premier trail ». Pour moi, c’est la plus belle des récompenses.
Un défi en amenent un autre. Pour l’année prochaine, Eric a déjà deux gros projets. Il prendra en août le départ du Trail des Ducs de Savoie, une course de 145 km avec 10 000m de dénivelé positif. Au mois de mai, il veut réaliser 5 Murph d’affilé, un entraînement mythique du Crossfit qui se compose de 3,2 km de course à pied, 100 tractions, 200 pompes et 300 squats.
Il y a des gens quand ils verront que j’en ai fait 5, ils se diront qu’ils peuvent en faire un.
Pour suivre le défi d'Eric, rendez-vous le 23 décembre au Basic-Fit de Sarreguemines ou sur sa page Instagram.


